Parcours, principes et méthode
La pratique psychanalytique se distingue des traitements médicamenteux, des techniques de "bien être" et des thérapies psychologiques. C'est un travail, une cure, qui libère des injonctions sociales et familiales, pour comprendre ce qui reste "en souffrance" des chocs anciens, des secrets, ou des traumatismes récents. Le langage inconscient s'exprime, séance après séance, et dénoue la culpabilité et d'autres sentiments limitatifs. S'inscrit alors une compréhension, un accord avec soi, qui permet de vivre, maintenant.
Etre analysant c'est produire un discours sur soi pour relier sa petite folie et sa sagesse. Il s'agit de dire ses retenues et ses excès. Voir en soir des images, entendre en métaphores, avec des mots propres, et des noms communs. Sans crainte observer ses souffrances, si réelles et pourtant imagées, qu'on frappe ou retient. Ainsi détendre ses liens serrés avec certains, ou ajuster d'autres liens, trop lâches avec d'autres. Et sur le divan de la psychanalyse récolter les fruits de son jardin secret...
En parallèle de sa carrière professionnelle et associative, Florence Durand s'engage dans un parcours d'analyse personnelle, de séminaires et de supervision. Après son cursus à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en psychopathologies (Paris) elle participe au travail théorique collectif de commentaire des textes scientifiques des fondateurs de la psychanalyse. Elle s'attache aux travaux contemporains sur la "Nouvelle économie psychique" introduite par Charles Melman, alors président de l'Association Lacanienne Internationale à Paris et à Aix-Salon, dont elle est membre. Dans le cadre des enseignements continus du Collège Clinique de Psychanalyse du Sud Est, elle participe à des ateliers cliniques sur les névroses et les psychoses.